Se mettre d'accord

Se mettre d’accord en équipe en résolution de problèmes … pourquoi ?

À ce sujet, quelques éléments à retenir du
Bulletin officiel spécial n°3 du 5 avril 2018 ?



Se mettre d’accord pour une meilleure progressivité …
en quoi est-ce important ?

Prenons un exemple … celui des problèmes soustractifs.

Attention : Si ces 2 problèmes sont résolus par la soustraction, ils ne sont pas du même type (selon Vergnaud, voir la question sur les types de problèmes).
Faire le lien entre les 2 ne va pas de soi pour les élèves. Il sera donc nécessaire d’accompagner l’élève pour qu’il se rende compte que ces problèmes bien que différents amènent au même modèle.

Se mettre d’accord pour une meilleure progressivité …
comment fait-on?


Pour faciliter l’apprentissage de la résolution de problèmes, il est nécessaire d’enrichir sa mémoire des problèmes. Ainsi se constituer une banque de problèmes que l’on a déjà résolus – dans les cahiers de référence – facilitera les résolutions futures.

On n’a plus l’impression de recommencer à 0 tous les ans (pour les élèves et les enseignants).

Se mettre d’accord … sur quoi ?


Il s’agit donc de s’accorder sur la démarche du CP au cycle 4

Ça peut se traduire ici par :
- une même manière de travailler la compréhension du problème (par exemple en reformulant, en théâtralisant, en manipulant des objets ...)
- le fait d’avoir les mêmes problèmes de référence, quitte à faire varier les nombres.
- utiliser une même schématisation, en la faisant évoluer petit à petit selon les compétences des élèves.
- la construction progressive d’habitude pour vérifier la solution trouvée (sens, calcul ...)

C’est ce que l’on appelle le Continuum didactique

Et si on n’arrive pas à se mettre d’accord ?

Prenons un exemple … celui de la schématisation. Voici quelques représentations :